"Hey hey hey", ça c'était le début du mail de mon éditrice, Marie, chez La Palissade. Le mail qui disait, ça y est, tu l'attendais depuis des semaines, voici le fichier de ton premier roman mis en page avec les images. Un roman pour jeunes lecteurs, un roman pour les 7-9 ans, le second de cette nouvelle collection chez La Palissade, après Gustave et Céleste d'Anne-Gaëlle Balpe et Séverine Vidal. La couleur du vélo, un roman en couleurs et en émotions, illustré en noir et blanc par Thanh Portal. Et le lien de ce fichier reçu le matin, ce fichier que j'étais effectivement prête à télécharger après avoir patienté des heures loin de mon propre ordinateur contenait les images que l'illustratrice avait faites.
Et c'était une sacrée émotion de voir ce livre presque terminé. L'heure des corrections, des quelques ajustements était arrivée. J'avais terminé d'écrire quelques mois plus tôt, avant même que L'Apachyderme ne sorte. Le oui doublé. Quelle chance.
Cette histoire, c'est celle d'Anaïs, une enfant qui reçoit un vélo rose à l'occasion du premier Noël sans son papa. Une couleur qu'elle ne supporte plus depuis car c'est celle qu'elle partageait intensément avec lui et qui ne peut plus exister à présent qu'il est mort. Son grand-père lui propose de le repeindre. Métaphore du deuil, les étapes nécessaires à la transformation du vélo permettront à l'enfant de rétablir la communication coupée avec sa maman et de composer avec l'inacceptable. Les amis de l'enfant, "la bande" l'aideront à franchir cette étape difficile de sa vie car si l'on peut trouver les ressources en soi, foi de Drawoua, il est bien bon d'être entouré des siens, de sa famille et de ses copains, dans ces cas là. Ceux qui l'ont été pour moi et le sont toujours le savent bien, et ce texte leur est dédié.
Je n'avais pas imaginé au départ cette histoire comme un roman, mais comme un texte première lecture. Il est devenu un premier roman, mon premier premier roman, grâce à la confiance de mes éditeurs qui m'ont dit, allez vas-y, pédale... Et j'ai pédalé, j'ai tricoté, et c'était incroyablement agréable d'y aller, de raconter, d'imaginer, de créer, de faire vivre, de pleurer avec l'enfant, de se relever, de comprendre, de rire, de grandir et de tout écrire.
La couleur du vélo est dorénavant disponible en librairie et j'espère que les lecteurs sauront aller au-delà des potentiels a priori que le sujet pourrait faire surgir, pour partager un bout de vie avec Anaïs, une petite fille pleine de ressources, portée par mon optimisme.
Cette histoire, c'est celle d'Anaïs, une enfant qui reçoit un vélo rose à l'occasion du premier Noël sans son papa. Une couleur qu'elle ne supporte plus depuis car c'est celle qu'elle partageait intensément avec lui et qui ne peut plus exister à présent qu'il est mort. Son grand-père lui propose de le repeindre. Métaphore du deuil, les étapes nécessaires à la transformation du vélo permettront à l'enfant de rétablir la communication coupée avec sa maman et de composer avec l'inacceptable. Les amis de l'enfant, "la bande" l'aideront à franchir cette étape difficile de sa vie car si l'on peut trouver les ressources en soi, foi de Drawoua, il est bien bon d'être entouré des siens, de sa famille et de ses copains, dans ces cas là. Ceux qui l'ont été pour moi et le sont toujours le savent bien, et ce texte leur est dédié.
La couleur du vélo est dorénavant disponible en librairie et j'espère que les lecteurs sauront aller au-delà des potentiels a priori que le sujet pourrait faire surgir, pour partager un bout de vie avec Anaïs, une petite fille pleine de ressources, portée par mon optimisme.
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